
Comment soulager les règles douloureuses naturellement ?
Près d’une femme sur deux souffre de règles douloureuses. (1)
S’il est possible de traiter les douleurs menstruelles avec des médicaments, cette solution médicamenteuse n’est pas nécessairement adaptée à toutes.
Certaines femmes ne peuvent tout simplement pas prendre certains médicaments à cause d’antécédents de réactions allergiques ou d’intolérance.
D’autres préfèreront éviter les effets secondaires d’une prise sur le long terme. Par exemple, l’utilisation prolongée d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peut entraîner à terme des problèmes gastro-intestinaux.
Enfin, certaines femmes préfèreront une approche plus naturelle pour leur santé. Elles chercheront alors des méthodes alternatives pour soulager leurs douleurs menstruelles.
Comment se sentir mieux et profiter du quotidien même pendant ses règles ? On fait le point sur les méthodes naturelles recommandées pour soulager crampes menstruelles et douleurs de règles.
1. La chaleur pour soulager les règles douloureuses
Une étude a été menée sur 527 femmes concernées par des douleurs pendant le cycle menstruel. (2) A la question « quel est le traitement le plus efficace pour diminuer les douleurs de règles ? », l’application de chaleur est arrivée en tête, devant les médicaments et leurs effets indésirables (aigreurs d’estomac, nausée, diarrhée…).
On connait tous l’astuce de la bouillotte pour soulager les douleurs menstruelles et diminuer la dysménorrhée. Mais sait-on pourquoi la chaleur comme traitement naturel est particulièrement recommandée ?
Bienfaits de la chaleur sur les douleurs menstruelles :
– La chaleur stimule la circulation sanguine ce qui aide à réduire la douleur en augmentant le flux sanguin vers les muscles de l’utérus.
– La chaleur détend les muscles de l’utérus ce qui réduit les contractions et les douleurs prémenstruelles et menstruelles.
– La chaleur aide à libérer des endorphines, les hormones du bien-être à l’action analgésique (diminution de la douleur).
– La chaleur procure un effet relaxant. C’est l’effet « bain chaud » : la chaleur relaxe le corps et l’esprit et réduit le stress qui accentue les douleurs.
La bouillotte, une solution qui montre vite ses limites…
Encombrante, elle doit être tenue pour cibler la zone douloureuse.
Qu’on soit allongée ou debout, il faut supporter son poids.
La chaleur finit inévitablement par diminuer…
Et la bouillotte ne résout pas le problème des sorties ou du travail (pas très discrète) !
Alors on fait comment ?
On adopte la ceinture chauffante menstruelle !
Une ceinture pour les règles souple, légère, discrète et efficace qui diffuse une douce chaleur sur commande.
Finies les angoisses avant l’arrivée des menstruations ! En peu de temps, la douleur devient supportable, presque inexistante.
5 bonnes raisons de passer à la ceinture chauffante Climsom
- La diffusion de chaleur est immédiate et continue. Un simple appui sur un bouton suffit pour soulager douleurs, crampes et spasmes.
- La ceinture anti douleur menstruelle se glisse en toute discrétion sous les vêtements et ne fait aucun bruit pendant son fonctionnement (pas de bip ni de vibration). On peut donc la porter aussi bien chez soi qu’au travail ou à l’extérieur.
- Elle permet un usage pendant que l’on vaque à ses occupations. Pas besoin de s’immobiliser pendant l’utilisation de cette ceinture menstruelle.
- Elle aide à diminuer voire remplace la prise de médicaments.
- Cette ceinture chauffante peut même venir soulager les douleurs lombairespour un agréable effet chauffe dos, sa conception ayant été pensée pour épouser le corps.
Le (gros) plus de cette ceinture menstruelle ? Sa batterie fournie qui se glisse dans l’emplacement prévu. La solution pour bouger en liberté et ne plus se tordre de douleurs pendant les règles !
2. L’exercice et/ou la respiration
Libérez vos endorphines avec l’exercice
L’exercice peut calmer les règles douloureuses naturellement grâce à la libération d’endorphines et leur action anti douleur. On comprend néanmoins que faire du vélo ou de la natation à cette période ne vous fasse pas rêver… mais l’idée consiste en fait à pratiquer régulièrement.
Plus douce, la marche peut être une bonne alternative pendant les règles de même que le yoga. En faisant cela, vous contribuez non seulement à libérer endorphines et dopamine, les hormones du bien-être, mais vous réduisez aussi le cortisol, l’hormone du stress.
Stress et douleurs de règles : quel rapport ?
Les douleurs de règles ou dysménorrhées sont généralement liées à un excès de prostaglandines. Or, les hormones du stress (l’adrénaline et le cortisol) sont à l’origine de prostaglandines pro-inflammatoires à l’origine des douleurs intenses.
Réduisez le cortisol avec la cohérence cardiaque
Vous n’avez pas envie de bouger ?
On comprend, dans ce cas, respirez ! Vous avez peut-être déjà entendu parler de la cohérence cardiaque ?
Cette technique de respiration, pratiquée régulièrement, a le pouvoir de réduire le cortisol et ses effets délétères dans notre organisme. Mais attention, il faut suivre le bon rythme pour que ce remède naturel soit efficace : 6 respirations par minute. Il existe des guides respiratoires si vous débutez : son, lumière ou vibration vous indiquent quand inspirer et quand expirer.

Seulement 5 minutes par session, 3 fois par jour pour profiter des nombreux bienfaits dont la chute du cortisol, facteur aggravant des douleurs menstruelles !
3. L’alimentation : que manger pendant des règles douloureuses ?
Ce qui est OK
Contre les douleurs menstruelles, certains aliments aux propriétés anti-inflammatoires naturelles sont à privilégier :
– les fruits et légumes riches en antioxydants (myrtilles, mûres, canneberges, betterave, artichaut, asperge, brocoli…),
– les noix et les graines,
– les petits poissons gras comme le maquereau, le hareng ou les sardines.
Ce qu’il faut oublier
A l’inverse, il convient d’éviter les aliments suivants en cas de règles douloureuses :
– les sources de gras trans ou graisses hydrogénées et les sucres raffinés à l’origine de prostaglandines pro-inflammatoires : pizzas, viennoiseries, plats cuisinés et autres produits industriels…
– les huiles végétales à l’exception de l’huile d’olive et de l’huile de coco,
– les produits laitiers qui augmentent la production de prostaglandines dans le corps. Produites en surabondance, elles favorisent la contraction de l’utérus et donc les crampes menstruelles douloureuses.
– le café qui favorise le stress et donc l’inflammation
– l’alcool car il est source d’inflammation.
– le tabac car il réduit l’apport d’oxygène aux tissus et le diamètre des vaisseaux sanguins.
4. Les compléments alimentaires
Faites le plein de Magnésium
La vitamine B6 et le magnésium sont des micronutriments indispensables au métabolisme des prostaglandines en raison de leur action anti-inflammatoire.
Rôle du magnésium dans la régulation des contractions musculaires
Pendant les règles, l’utérus produit des prostaglandines qui aident à provoquer les contractions nécessaires à l’expulsion de la muqueuse utérine.
Le magnésium peut aider à réduire les crampes menstruelles en réduisant les niveaux de prostaglandines dans l’utérus, en particulier chez les femmes qui ont des niveaux de magnésium faibles.
Le magnésium favorise la relaxation musculaire et diminue l’anxiété et le cortisol, l’hormone du stress. (3) Il peut ainsi aider à diminuer les symptômes de la dysménorrhée en réduisant les facteurs aggravants. Attention à bien choisir une formulation Magnésium et vitamine B6 bio et sans aucun additif nocif pour une efficacité accrue.
Mélatonine & endométriose
Autre complément utile : la mélatonine. Cette hormone essentielle dans la régulation du rythme circadien, a fait l’objet d’une étude sur la prise en charge de douleurs dans l’endométriose. La prise de 10mg/jour pendant 8 semaines a montré une diminution des dysménorrhées et dyspareunies de 39,8% (IC 95 % 12,88-43,01 %). Une réduction de 80% de l’utilisation d’antalgiques type paracétamol, ibuprofène, codéine a également été notée pendant la durée de l’étude. Au vu de ces résultats, la mélatonine est une piste thérapeutique à envisager dans l’endométriose mais ne requiert pas actuellement d’indication dans l’endométriose. (4)
(1) Étude Ifop pour iNTIMINA réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 28 avril 2021 auprès d’un échantillon de 1 010 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 15 à 49 ans résidant en France métropolitaine.
(2) Bertrand Graz, Mona Savoy, Thierry Buclin, Éric Bonvin, 2014. Dysménorrhée : patience, pilules ou bouillotte ?
(3) Parazzini F et al. Magnesium in the gynecological practice: a literature review. Magnes Res. 2017.
(4) HAS. Recommandation de bonne pratique clinique : Prise en charge de l’endométriose. Paris: Collège de la HAS; 2017 déc p. 399.

