Canicule

Les français et la canicule

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Communiqué de presse, juin 2022

86% des Français anticipent une intensification des canicules dans les années à venir

Après la première vague de chaleur de cette année survenue au milieu du mois de mai dernier, un
épisode de canicule, exceptionnel par sa précocité et son intensité, est attendu sur une grande partie
du pays, à compter de ce mercredi.

Alors que le nombre de canicules se multiplie et que la taille de la population exposée aux fortes
chaleurs est deux fois plus importante qu’il y a trente ans selon Santé publique France, comment les
Français perçoivent-ils le phénomène ? Eléments de réponse avec l’étude « Les Français, la canicule
et les vagues de chaleur » réalisée par l’institut OpinionWay pour CLIMSOM, spécialiste français du
confort thermique.

Pic de chaleur, vague de chaleur, canicule : quelles différences ?

Pic de chaleur

Le pic de chaleur est un épisode
de températures au-dessus des normales de saison sur une période de 24h à 48h.

Vague de chaleur

Une vague de chaleur est un épisode prolongé de températures anormalement élevées (généralement supérieures à 3°C par rapport à la température moyenne mensuelle).
Cette durée doit être supérieure à 48h et doit être aussi étendue géographiquement.

Canicule

Selon Météo France, le terme canicule désigne un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période
prolongée.
Les seuils ne sont pas les mêmes d’une région à l’autre (exemples, le jour à Brest : 30°C et à Toulouse : 38°C) et la chaleur doit durer au moins trois jours consécutifs.

Des Français quasi-uninanimes concernant l’aggravation des canicules

Depuis l’été 2003, marqué en France par 20 jours de fortes chaleurs ayant causé une forte surmortalité (20 000 à 25 000 décès), tout a changé. La brutale prise de conscience des risques liés à la canicule par les autorités sanitaires s’est concrétisée l’année suivante par la mise en place du Plan Canicule avec le déploiement de campagnes de prévention visant à anticiper l’arrivée des vagues de chaleur et à protéger les plus fragiles (jeunes enfants, personnes âgées ou malades chroniques) ainsi que les plus exposés (salariés travaillant à l’extérieur).

Sujet de santé publique, la canicule est devenue, au fil du temps, un phénomène météorologique récurrent lors de la période estivale, le réchauffement climatique causé par l’activité humaine renforçant l’intensité et la fréquence des canicules à travers le monde selon les scientifiques. Sur les 41 vagues de chaleurs détectées en France depuis 1947, 9 ont eu lieu avant 1989, contre 32 entre 1989 et 2019. Soit 3 fois plus de vagues de chaleur survenues ces 30 dernières années que durant les 42 années précédentes.

Une accélération ressentie par les Français qui estiment à une très large majorité que les canicules
sont aujourd’hui plus fréquentes (83%) mais aussi plus intenses qu’avant, à la fois plus chaudes (82%)
et plus longues (82%).


Leur multiplication est tellement « attendue » que pour 77% d’entre eux, il y a désormais au moins une canicule par an. Ce constat d’une aggravation des canicules se double par ailleurs d’estimations pessimistes pour le futur : 86% estiment qu’il y aura de plus en plus de canicules dans les années qui viennent et avec des températures de plus en plus élevées à chaque épisode caniculaire (84%).
Non seulement elles surviendront toujours plus tôt dans l’année (83%) mais elles seront également plus longues (82%).

Canicule : signe du réchauffement climatique ?

Tandis qu’une majorité de chercheurs font un lien direct entre les changements climatiques et les canicules, 88% des Français semblent partager cette affirmation estimant que la répétition et l’intensité des canicules sont la preuve que le climat de la planète est en train de changer.

Signe d’un sentiment de vulnérabilité, 86% considèrent que si les canicules s’intensifient, elles provoqueront de graves catastrophes humaines et économiques et qu’une attitude plus respectueuse de l’environnement pour économiser l’énergie et réduire la pollution permettrait de réduire le phénomène (76%).

Si pour un peu plus de 8 Français sur 10, la répétition et l’intensité des canicules sont jugées clairement préoccupantes, 45% considèrent qu’elles ne représentent vraiment un risque que pour les personnes fragiles. Plus surprenant, la confiance de plus d’un tiers de la population qui juge que l’Homme est capable de trouver des solutions pour vivre à des températures extrêmes (36%).

Frédéric Claudel, co-fondateur de Neo Factory – Climsom, spécialiste du bien-être par la thermothérapie, développe et commercialise depuis 11 ans des produits visant à améliorer la qualité de vie, notamment en période de canicules. Depuis quelques années, il observe une évolution marquante du comportement des consommateurs qui semblent désormais anticiper les épisodes de fortes chaleurs et s’équiper en amont. Une tendance confortée par les résultats de l’étude :

« Alors que les derniers rapports du GIEC alertent à nouveau sur le réchauffement climatique et la vulnérabilité des populations face à des vagues de chaleur amenées à se multiplier et s’intensifier, les résultats de l’étude sont en ligne avec ce que nous pouvons observer au quotidien : le phénomène caniculaire est en quelque sorte considéré comme une fatalité par la majorité, indésirable mais inévitable.
Depuis quelques années, nous voyons clairement les comportements évoluer d’une logique de réaction à une logique d’anticipation, avec un fort niveau d’équipement dès le printemps, croissant également en « hors saison ». Nous constatons également un stress de plus en plus important de la part des clients, nerveux face à la perspective de fortes chaleurs : les épisodes de canicule sont éprouvants pour l’organisme, le jour et plus particulièrement la nuit, et ils sont avides de trouver des solutions susceptibles de les soulager rapidement avec efficacité. La difficulté de maintenir son logement frais est une source de préoccupation pour les Français, mais ils souhaitent se rafraîchir sans pour autant participer au réchauffement climatique avec un climatiseur énergivore et polluant.
L’Agence internationale de l’énergie, dans un rapport de 2018, estimait que le parc mondial de climatiseurs dans les bâtiments pourrait atteindre 5,6 milliards d’unités d’ici à 2050, contre 1,6 milliard aujourd’hui. Avec un impact direct sur la consommation électrique, dans un contexte déjà inflationniste des prix de l’énergie, mais aussi sur l’environnement en entretenant un cercle vicieux climatique via l’air chaud rejeté à l’extérieur des bâtiments. L’enjeu pour le futursera de faciliter l’accès des ménages à des solutions de fraîcheur douces, pour améliorer le confort thermique des personnes sans (trop) réchauffer la planète. ».

A propos de CLIMSOM

Climsom, acronyme de CLIMatisation du SOMmeil est une marque de la société Neo Factory.
Spécialiste du bien-être par la thermothérapie depuis près de 15 ans, elle conçoit, développe et commercialise une gamme de solutions innovantes pour se rafraîchir et soulager de nombreux maux de la vie quotidienne : stress, mal de dos, troubles du sommeil, jambes lourdes…
Sa boutique en ligne www.climsom.com propose des produits devenus essentiels pour lutter contre la chaleur et la canicule tels que son surmatelas climatisé et ses oreillers rafraîchissants.

Contact presse : Agence Dakota Communication – climsom@dakota.fr
Contact entreprise : Neo Factory – Climsom – contact@climsom.com / 02 85 52 44 74

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